Plan de résilience

Début mars, le gouvernement a décidé d’élaborer un plan de résilience économique et social. En effet, les conséquences de la guerre entre l’Ukraine et la Russie sur les cours mondiaux des matières premières impacteront le pouvoir d’achat des Français. Notamment, pour cause de la hausse des prix de l’énergie.

Le plan de résilience pour les entreprises et les agriculteurs

Afin de préparer la situation complexe qui risque de découler pour donner suite aux conséquences de la guerre en Ukraine, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a organisé plusieurs réunions début mars afin d’échanger avec les organisations patronales et les entreprises pénalisées telles que l’agroalimentaire, l’automobile, la métallurgie et l’aéronautique.

Le ministre compte soutenir massivement les filières agricoles et a évoqué plusieurs pistes pour les soutenir ;

  • Mettre en place des aides pour renforcer les fonds des entreprises pénalisées,
  • Poursuivre les prêts garantis par l’Etat (PGE) qui ont été mis en place lors de la crise sanitaire qui s’applique pour le moment jusqu’au 30 juillet 2022. Son but est d’éviter la faillite à une entreprise dont la trésorerie est fortement menacée à cause de l’épidémie de Covid-19.
  • Organiser plus de soutiens spécifiques
  • Concevoir une coordination étroite entre les Etats européens

Le soutien pour les ménages

Par ailleurs, le prix du carburant inquiète énormément les ménages. Aussi, la dépense énergétique des ménages risque d’atteindre 2800 euros, contre 400 l’année dernière selon une évaluation de l’assureur-crédit Euler Hermes. « S’ils veulent limiter l’impact de la crise ukrainienne sur leur croissance économique, les Etats n’auront d’autre choix que d’appliquer des mesures publiques de soutien aux ménages », estime Ana Boata l’assureur.

D’autres parts, le gel des prix du gaz est prolongé jusqu’à la fin de l’année. Jusqu’ici, le budget 2020 mobilise 1,2 milliard d’euros pour compenser ce gel auprès des fournisseurs de gaz. Une enveloppe qui s’alourdira donc nécessairement

Compter sur le gaz en stock

Aussi, la France peut également compter sur son stock de gaz. Au 1er mars, nous pouvions compter encore 21,6% des réserves de gaz naturel soit un total de 27,8 TWh. Il faut savoir que les approvisionnements se poursuivent. En temps normal, les stocks commencent à remonter au mois de mars avec le réchauffement des températures mais ils peuvent momentanément redescendre en cas de vague de froid comme ce fut le cas en avril 2021.

Quant aux réserves stratégiques de pétrole, elles représentent environ 18 millions de tonnes, soit 90 jours d’importation nette.

En attendant, la France, compte sur son énergie nucléaire, et semble avoir tout intérêt à importer du gaz naturel liquéfié ou du gaz algérien passant par les gazoducs. Energy Pro vous propose de vous accompagner face à cette actualité compliquée suite à la crise énergétique actuelle. Ses experts pourront vous guider et vous permettre de faire des économies en optant pour les meilleures offres du marché.

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