Les conséquences directes de la guerre entre la Russie et l’Ukraine

La guerre en Ukraine a un impact conséquent sur les cours mondiaux des matières premières. En effet, ils ont une augmentation a des niveaux records début depuis le débit de l’invasion. Ces deux pays ont un rôle très important dans l’approvisionnement mondial des matières premières telles que le blé, le tournesol ; le titane, l’aluminium, le nickel et les hydrocarbures. Cela entraînera des conséquences pour l’alimentation humaine et la production industrielle.

RACCORDEMENT AU RÉSEAU BRITANNIQUE
L’impact de la guerre sur le cours du pétrole

Premièrement, il faut savoir que la Russie est un des premiers producteurs mondiaux de gaz et de pétrole. Cela cause d’importantes inquiétudes de la part des investisseurs concernant d’éventuelles ruptures d’approvisionnement. De surcroit, les Etats Unis évoquent le fait de prendre des mesures d’interdictions d’importer du pétrole russe. En vue de la dépendance actuelle des fournisseurs de pétrole, l’Europe souhaite se diriger vers une indépendance énergétique. De plus, la Russie est le deuxième exportateur mondial de brut.

Début mars, les cours du pétrole dépassaient de 130 dollars américains le baril, ce qui n’était pas arriver depuis 2008, et les rapprochaient extrêmement de leurs plus hauts historiques. Le prix du gaz atteint le même jour un record historique en Europe, à 345 euros le mégawattheure. L’Union européenne importe 40 % de son gaz de Russie.

Les métaux impactés par la guerre en Ukraine

Par ailleurs, selon le Capital Economics pour donner suite aux sanctions de la communauté internationale contre la Russie, les métaux industriels considérés comme les plus exposés sont l’aluminium, le nickel et le palladium. En outre, l’aluminium étant produit principalement par la Russie (deuxième producteur industriel d’aluminium du monde), a atteint un nouveau record historique début mars. En effet, il est estimé à 4073,50 $US la tonne sur Bourse des métaux de Londres (LME).

Enfin, concernant la production et l’exportation du Nickel, après l’Indonésie et les Philippines, la Russie était son troisième producteur au niveau mondiale. Cependant concernant le nickel raffiné elle est en deuxième position. Capital Economics estime que 7 % du marché mondial du nickel raffiné « pourrait être touché » par les sanctions. Or, le métal, qui a atteint lundi un record historique à 55 000 $ la tonne, connaît une forte demande sur la planète pour la production de batteries de voitures électriques.

En conclusion, la meilleure solution pour la France serait de sortir de sa dépendance d’autres pays afin de régler les problèmes d’approvisionnement en matière première. Des solutions se développent pour être autonome : Energies renouvelables, stock de gaz liquéfié, extension de partenariat avec d’autres pays. Cependant, toutes les solutions trouvées par l’Europe ne font pas le poids face à l’importance du gaz russe.

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