La hausse des prix de l’électricité et de gaz cause beaucoup d’inquiétude et de tracas aux fournisseurs d’électricité et de gaz. En effet, nous notons une baisse de 50% des offres des fournisseurs depuis l’été 2021. Il s’agit d’une crise véritable que les fournisseurs d’énergie traversent.
La crise énergétique pour les fournisseurs
La hausse des prix du gaz et de l’électricité n’a de cesse d’augmenter et menace la survie des fournisseurs au Royaume-Uni ainsi qu’en Allemagne. Quant à la France, ses opérateurs diminuent leurs coûts et leurs effectifs en espérant que les prix chutent de nouveaux. En effet, le nombre d’offres de gaz et d’électricité a été divisé par deux depuis l’été 2021. Le fournisseurs comptaient une centaine d’offre contre aujourd’hui seulement une cinquantaine. Le distributeur Leclerc a annoncé mettre fin à ses contrats d’électricité en octobre 2021 et a ainsi arrêté de fournir de l’électricité à ses clients. De même, pour le gaz, il y avait une soixantaine d’offres en France, il en reste désormais moins de 30.
L’inquiétude des fournisseurs quant à leur rentabilité
Par ailleurs, nous pouvons noter que la réduction des offres est l’illustration même de la panique que subissement les fournisseurs d’électricité et de gaz. D’autres parts, une révision de leurs tarifs est à prévoir, si habituellement les prix changeaient une fois par mois, certains fournisseurs changent les leurs jusqu’à trois fois mensuellement. Cela découle de la volonté de ces derniers de revoir leurs stratégies au vu des condition du marché.
En outre, les consommateurs d’énergie doivent être vigilants car en fonction des contrats et de la durée qui y est inscrite, le fournisseur ne peut pas modifier ses prix. Si le contrat l’autorise a effectué un changement tarifaire, le fournisseur doit prévenir le consommateur un mois avant la modification effective.
L’inquiétude des foEngie prévient des risques d’approvisionnement
urnisseurs quant à leur rentabilité
Engie étant approvisionné à 20% en gaz par la Russie, sa crainte face aux perturbations des exportations a fait flamber son cours en Europe à un nouveau record historique. Le grand groupe organise des négociations des volumes additionnels avec la Norvège, les Pays-Bas, l’Algérie et les États-Unis « mais il faut être lucide », a souligné Mme McGregor, directrice générale d’Engie : « les leviers qui sont à notre main sont d’une portée limitée. Ils ne seront pas suffisants pour remplacer tout le gaz qui vient de Russie aujourd’hui ».
De surcroît, s’il y une coupure, il serait envisageable que les pouvoirs publics mettent en place des mesures de limitation de la demande selon la DG d’Engie. Il serait aussi possiblement demandé aux industriels ainsi qu’aux citoyens de baisser leur consommation énergétique et notamment le chauffage.
Pour conclure, des mesures vont être prise afin de préparer la France pour l’hiver prochain. Nous parlons aussi de « plafonner les prix de gros du gaz en Europe, qui aurait le mérite par ricochet de limiter les prix de l’électricité » et accélérer dans les énergies renouvelables, que ce soient les éoliennes ou le bio méthane, selon Mme MacGregor. Nous vous invitons à rester connecter sur le site d’Energy Pro afin de vous tenir informer des actualités énergétiques.